Au XVIIIème siècle, le domaine, qui ne portait pas encore le nom de Bouisse, existait déjà quasiment sous sa forme actuelle.
Au XVIIIème siècle, le domaine, qui ne portait pas encore le nom de Bouisse, existait déjà quasiment sous sa forme actuelle.
C'est au début du XIXème siècle que le Sieur Bouis, ancien Procureur du Roi à Toulon, s'y fît construire le château qui portât son nom beaucoup plus tard. Malheureusement ce château n'existe plus aujourd'hui. L'histoire raconte que les héritiers l'aurai rasé pour ne plus acquitter l'impôt..
Il ne subsiste de ses ruines que quelques pierres (anciens soubassements), la majeure partie des matériaux ayant été recyclée dans les constructions actuelles.
Parallèlement à la vigne, Jean-Joseph Bouis possédait aussi nombre d'oliviers qui étaient, à l'époque, une des principales activités de l'exploitation. De ces oliviers il ne reste rien, si ce n'est un petit nombre d'arbres disséminés dans le domaine, et dont l'exploitation est arrêtée depuis longtemps.
En revanche, il nous reste le moulin à huile dont les trois arches majestueuses ornent la cave actuelle. Ce moulin appartenait vers 1840 à un nommé Louis Rimbaud, qui entretenait donc une activité indépendante à l'intérieur du domaine.
La cave souterraine quant à elle demeurait la seule unité de production de vin à cette époque là. Au cours du 19ème siècle le domaine va subir la crise et ce n'est qu'au début du 20ème que celui-ci reprendra sa forme définitive, avec son acquisition par la famille Roquebrun.
L'activité "huile d'olive" sera suspendue au profit de la monoculture de la vigne, et par le biais d'achats successifs, la superficie redeviendra ce qu'elle était cent ans auparavant.
La partie supérieure (cuvier) a été aménagée début 1900 avec l'achat du pressoir de 110 hl, qui pour l'époque constituait un fleuron de la technique.
En 1994, Bruno et Mariette Merle cherchent des terres. Ils auront connaissance de la vacance de ce domaine, et après 20 ans de repos forcé, la cave reprendra du service (moyennant un investissement en cuverie et climatisation).
Petit à petit, le succès de nos vins aidant, la nécessité d'augmenter notre production et de satisfaire nos clients de plus en plus nombreux, s'est vite imposée comme la seule perspective pour poursuivre notre activité. De 13 hectares en 1994, le Domaine est passé à 55 hectares en 2012 et a maintenant atteint une vitesse de croisière stable. Nos vignes se situent sur cinq communes ; La Crau, Carqueiranne, Hyères-les-Palmiers, La Garde et la Farlède. Par le biais d'arrachages et de replantations d'environ 2 hectares par an nous améliorons notre encépagement d'année en année, et nous sommes très fiers de notre vignoble, qui comporte un bel échantillonnage de cépages ; Grenache noir et gris, Rosé du var, Syrah, Cinsault, Mourvaison, Carignan, Mourvèdre, Cabernet Sauvignon, Merlot, Tibouren et Aubun pour les rouges et les rosés, Sémillon, Vermentino, Ugni Blanc et Chasselas pour les vins blancs.
En 2002, une nouvelle cave, vaste et moderne, est construite à quelques centaines de mètres du Domaine de la Bouisse (lieu-dit la Matteri) permettant de ce fait une vinification plus confortable de notre production, désormais plus importante grâce à l'exploitation de nouvelles parcelles.
Les vins blancs et rosés y sont produits, la "vieille" cave de la Bouisse étant réservée à l'élaboration des vins rouges et à l'élevage en barriques des cuvées spéciales.
Depuis 2011, plus aucun vin n'est produit dans notre ancienne cave, mais il est possible qu'un jour, dans le cadre d'une cuvée traditionnelle, nous la refaisions vivre.
Le Domaine Bouisse-Matteri est une affaire familiale, Bruno et Mariette Merle qui sont à la tête du Domaine depuis 1994 sont rejoints en 2007 par leur fils Thomas, diplômé de la prestigieuse Ecole d'Ingénieurs de Changins en Suisse, a pris les rênes de la cave et c'est sous sa responsabilité que sont élaborées nos cuvées. En 2013 Fanny, la soeur de Thomas, nous a rejoint mettant ainsi la famille au grand complet au service de la vigne.